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Un mois sous le men
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9 mars 2009

Petite maison avec vue imprenable, dependances...

Ce matin, leves tot, nous partons voir une villa imperiale (oui, c est thematique).L empereur Gomizuno o venait s y detendre. Il y a de quoi, superficie de 54 hectares, un grand etang avec ponton pour amarrer sa barque et trois villas, la basse, la moyenne et la haute. (par rapport a leurs situations geographiques), le tout construit en 1659. Nous arpentons les 3 km de visite au pas de charge, la guide trace, les Japonais (oui, cette fois ci pas de gaijins a l horizon a part vos serviteurs) prennent tout en photo mais ne sont pas tres preteurs, il faut les pousser un peu pour pouvoir a notre tour prendre des cliches. Un garde imperial beaucoup moins sympa que le dernier ferme la marche.
Au bout d une heure et quart nous avons fait le tour, un peu decus de ne pouvoir y rester plus longtemps, nous retournons pres de la gare, mangeons un sandwich pas terrible et rentrons a Osaka.
Nous allons directement a Temmabashi pour y recuperer les tenuguis.
Nous posons le tout a l appartement, faisons une micro sieste et je pars faire mumuse avec du bambou.
Des le cours enfant, je ne me sens pas en forme, ou plutot pas concentre. Aujourd hui Kano sensei n est pas la, le groupe adulte sera donc encadre par Fujiwara sensei.
Elle commence par nous refaire travailler le deplacement suriashi avec l escalier en corde fixe au sol.
Elle insiste sur le fait que nos 2 pieds ne doivent pas se retrouver en meme temps dans la meme case (sans le montrer c est difficile a expliquer), je finis (comme mes petits camarades) par faire l exercice correctement, mais j ai l impression que mon suriashi est completement different. Ca me fait vraiment bizarre et je fais de la merde integrale pendant les kihons. Cette histoire de suriashi me turlupine. Pendant le kihon, elle insiste sur la reprise de garde apres s etre retourne. Nous devons donc nous retourner et etre directement disponibles. J ai du mal, mes deplacements me semblent bizzares, alors je vais moins vite pour essayer de comprendre. Dans mon monde, je commence a faire uchikomi sur kote men alors que c est moi le motodachi! J ai trop honte...
Nous faisons ensuite keiko, Maeda san me met de beaux debana men et debana kote, je n arrive a rien de concluant. Je me retrouve ensuite avec Nakano san. Elle me met aussi des valises de kote. J ai l impression que j aurais du rester couche... Je suis ensuite contre Matsumoto san, un jeune que je ne connais pas. Reprenant du poil de la bete, je lui colle quelques beaux men directs et un kote men correct. Le dernier keiko est contre Uchiyama san. Comme d habitude, nous avons du mal a nous marquer, elle me met quand meme des kote et moi des men.
Plutot depite, j attaque le cours adulte. Il y a Sasatsuki, Ota, Okada et Maizawa senseis.
C est Okada sensei qui s occupe du cours. Il commence par nous dire que pour progresser, il ne suffit pas de faire des kihons, kihons et des kihons... Il faut faire des kihons en y mettant tout son coeur, ce n est pas parce que ce sont des exercices basiques qu il faut les faire de facon machinale.
Il continue en faisant une analogie interessante. Il nous explique qu une voiture sans pneu n ira nul part, quelle que soit sa marque, son moteur ou sa taille. Il en est de meme en kendo, les pieds sont fondamentaux. Les pieds se deplacent et le reste suit. Sur ces paroles, nous faisons des kihons, je suis avec Matsumoto, le jeune du cours enfant. Tout se passe bien, sauf au moment des ojiwaza. Je n arrive pas a placer un seul suriage men correct. Mes pneus euh...mes pieds ne suivent pas.
Nous faisons jigeiko, je refais la meme chose qu au cours enfant, des mens qui arrivent bien, le moral va mieux. Je me trouve ensuite avec une lyceenne que je pensais tres forte. C est plutot mitige, elle va relativement vite mais ses frappes sont archi legeres et elle est tout le temps penchee en avant. J arrive encore a passer des men. Un troisieme keiko contre un cinquantenaire qui se passe relativement bien pour moi puis j invite Sasatsuki sensei. D entree, je fais un truc bizarre avec la pointe, il va faire kote, se ravise et je lui mets men...Il est surpris, il sourit et apres ca, je ne vois plus le jour. Je prends des men dans tous les sens, du debana, du suriage. Il me fait courir dans toutes les directions, je dois faire au moins 10 tours de dojo. Lessive, je passe a Okada sensei. Meme topo, sauf que je ne lui mets pas de men, lui par contre si. Derriere la tete aussi. Il me fait des tai atari limite a me faire voler, quand je lance men, il me chope de cote et m envoie valser en diagonale. Tout ca finit par un uchikomi sur men. Raaahhh pourquoi j ai repris des brochettes hier soir...
Il ne reste plus beaucoup de temps alors j invite Ota sensei qui me fait faire uchikomi. Il me met moins la pression que les autres, ca me permet de faire des uchi a peu pres corrects et de reprendre mon souffle.
Je vais les saluer, Sasatsuki me dit que c est plutot bien mais que je dois armer un peu moins grand.
Je lui dis que je fais ca pour pallier ma faiblesse de te no uchi. Il me dit que le probleme vient de mes hanches, que je n engage pas assez et que donc mon energie se disperse dans le dojo...Tenez, prenez, ceci est mon ki, livre pour vous et pour la multitude...
Okada a sensiblement la meme explication. Armer moins grand, plus de hanche et plus de vitesse dans les pieds.
Je prends ma douche, rentre a Kyobashi. Nous mangeons quelques onigiris et nous couchons tot avant d affronter une autre journee epique.

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Commentaires
E
fini le blog ?<br /> dommage, c'était bien.
I
"des valises de kote"<br /> superbe expression. j'adore.
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